Écolabel européen : six nouveaux domaines pour accélérer la consommation durable

green plant on persons hand

Nous voulons des objets utiles qui respectent la planète. Pour accélérer cette transition, l’Union européenne étend l’Écolabel à de nouveaux usages. Un arrêté européen, publié le 5 septembre, ajoute 6 familles de produits au dispositif.

Des critères exigeants pour des produits réellement plus verts

Seul label écologique officiel valable dans l’ensemble des États membres, l’Écolabel européen est délivré par un organisme certificateur agréé qui contrôle la conformité à un cahier des charges. Ces référentiels, spécifiques à chaque catégorie, sont co‑construits par les services de l’UE et les filières concernées, avec une consultation des parties prenantes, dont des associations de consommateurs et des experts du secteur. L’ambition est claire : réduire au maximum l’empreinte environnementale tout au long du cycle de vie des produits, tout en assurant un haut niveau de qualité et de performance.

6 ajouts majeurs et désormais 24 secteurs concernés

Le texte du 5 septembre met à jour la liste en y intégrant 6 ajouts : articles chaussants; lubrifiants; matelas; produits d’ameublement; revêtements durs; revêtements de sol à base de bois, de liège et de bambou.

Au total, 24 secteurs peuvent désormais candidater : produits cosmétiques, produits de soin pour animaux, détergents textiles, détergents vaisselle à la main, détergents pour lave-vaisselle, détergents pour lave-vaisselle industriel ou destinés aux collectivités, détergents textiles à usage industriel ou destinés aux collectivités, produits de nettoyage pour surfaces dures, milieux de culture et amendements pour sols, produits de protection hygiénique absorbants, coupes menstruelles réutilisables, peintures et vernis d’intérieur ou d’extérieur, papier tissue et produits tissue, papier graphique, produits en papier imprimé, produits de papeterie et sacs en papier, hébergements touristiques, services de nettoyage intérieur, textiles, articles chaussants, lubrifiants, matelas, produits d’ameublement, revêtements durs, revêtements de sol à base de bois, de liège et de bambou.

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À part, l’alimentation relève du label bio européen (feuille verte étoilée) et, en France, du label AB.

Passer à l’action : consommateurs, entreprises et acheteurs publics

Consommateurs : repérez le logo, privilégiez les produits certifiés, demandez leur présence en magasin, entretenez et réparez pour allonger la durée de vie, choisissez des matériaux durables.

Entreprises : cartographiez vos impacts, adoptez l’éco‑conception, réduisez l’énergie et l’eau, substituez les substances dangereuses, augmentez la part de matières recyclées, facilitez la réparabilité et préparez votre dossier auprès d’un certificateur agréé.

Acheteurs publics et privés : intégrez l’Écolabel dans vos marchés (notamment services de nettoyage intérieur et hébergements touristiques) et suivez des indicateurs concrets sur le CO2, l’eau et les déchets.

Chaque achat oriente le marché. En favorisant les produits porteurs de l’Écolabel, en soutenant les marques qui innovent et en diffusant les bonnes pratiques, nous pouvons bâtir, pas à pas, une économie circulaire et sobre. Engageons-nous dès aujourd’hui pour un quotidien plus sain et plus durable.

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